Selon le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC), l’humanité doit repenser sa façon de manger.
Nous devons et pouvons réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiaux d’ici 2030 en changeant notre alimentation. Il faut par contre agir dès maintenant afin de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C; il est toujours possible d’améliorer notre sort et assurer un avenir meilleur.
Nous avons tous les outils pour réduire les émissions de GES, mais il nous faut appliquer des politiques, des réglementations et des normes claires et fermes à l’échelle mondiale et de façon plus systématique.
De ce fait, des changements sont nécessaires à tous les stades de la chaîne alimentaire : du producteur au consommateur, jusqu’à la gestion de déchets. La mise en œuvre de ces changements sera facilitée par un ensemble de politiques adoptées par des gouvernements de tous les niveaux (local, national, global).
Que faire sur le terrain afin de réduire les GES provenant de l’alimentation ?
De par leur grande envergure, les institutions peuvent jouer un rôle de modèle et ainsi influencer les citoyennes et citoyennes à adopter de saines habitudes alimentaires pour notre santé et celle de notre planète. Selon le dernier rapport du GIEC, deux éléments importants sont à préconiser pour limiter l’impact de notre alimentation, et ainsi privilégier une alimentation durable, sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.
1-Opter pour une alimentation riche en protéines végétales
Une modification des menus vers ceux donnant une plus grande importance aux protéines végétales (telles que des légumineuses, noix, fruits et légumes), et peu d’importance à la viande et aux produits laitiers contribue à réduire les émissions de GES. Deplus, la favorisation des protéines végétales contre les protéines animales a non seulement des avantages sur l’environnement, mais promeut aussi des menus plus nutritifs, qui contribuent à améliorer la santé de la population et réduire les risques de mortalité reliés aux maladies non transmissibles liés à l’alimentation.
2- Réduire le gaspillage
Miser sur la réduction du gaspillage des aliments propres à la consommation à chaque point de la chaîne d’approvisionnement contribue également à limiter les émissions de GES et éviter un gaspillage de ressources naturelles. Outre les aliments, on compte aussi du gaspillage et la surutilisation d’emballages alimentaires. La réduction et/ou l’optimisation des emballages disponibles, nous permet de diminuer l’impact environnemental de ceux-ci.
Le rapport du GIEC est clair. Pour le bien de notre santé et celle de notre planète, il faut apporter des changements dès maintenant!
À propos du GIEC
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est une organisation avec 195 États membres autour du monde. Sa mission est de « fournir aux décideurs des évaluations scientifiques concernant les changements climatiques, leurs conséquences et leurs risques, de même que de présenter des stratégies d’adaptation et d’atténuation. » Ce nouveau rapport paru en avril 2022 provient d’un de leurs groupes de travail, qui se concentre sur l’atténuation des changements climatiques.